Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
vivre en soi
8 février 2012

SOURIEZ !

C'est mon mot d'ordre depuis 9 ans

A cette époque particulièrement difficile où j'étais dépressive, dans le creux de la vague,où je trouvais que la vie était une entité qui à nouveau ( en référence à un certain passé) me maintenait la tête sous l'eau, j'ai vécu cette expérience liée au sourire : je me couchais chaque soir avec des soucis plein la tête et il était fréquent que je lâche mes tensions émotionnelles en me laissant aller à pleurer .

Un de ces soirs, couchée, j'ai pris conscience que j' étais polluée par ces évènements multiples, le panel complet de toutes les émotions négatives m' habitait : chagrin, colère,culpabilité, sentiment de trahison,solitude dans les épreuves, fatigue liée tant au travail qu'à ces évènements qui m'étaient tombés dessus en cascade . Bref, je me rends compte soudain que c'est vrai, je suis en train de vivre tout ça, c'est du réel, je ne peux pas le nier, que c'est dur, très dur mais que ça pourrait l'être pour le restant de mes jours , si je le voulais bien, et que je suis en train de m'esquinter moralement .

A ce moment, je me mets à sourire, allongée dans mon lit dans le noir, les yeux fermés, je souris , comme ça, pour rien ni pour personne, pour moi, c'est tout. Ce que je vis est dur et douloureux,certes  mais je souris spontanément . L'effet a été instantané : fuite du mental . Mon corps s'est détendu, je me suis sentie m' emplir d'une profonde respiration, j'ai gardé volontairement,cette fois, mon sourire et oh! joie, je sens le sommeil venir, lui qui m'avait quittée depuis des mois .

Dans ce moment où nous sommes entre sommeil et conscience, j'ai soudain une vision magnifique, les yeux fermés : un immense bouddha bleu assis, coiffé d'or, entouré de colonnes vertes, légèrement turquoises . A compter de cette-nuit-là j'ai retrouvé mon sommeil et...mon sourire , cette vision m'accompagne enncore aujourd'hui et  lorsque je me sens inquiète, tendue, énervée, je souris, c'est mon désarmement . 

Allez-y, souriez même si cela vous semble décalé par rapport à votre vie, il n' y a  rien de déplacé dans le fait de vouloir se sentir mieux ne serait-ce qu'un instant . Nous n'avons pas idée de tout ce qu'il régénère en nous, le sourire ! Rassurez-vous, ce n'est pas parce que je me suis mise à sourire que je suis tombée dans le déni, le sourire n'empêche ni la lucidité ni les responsabilités 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
V
HYMNE<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis LUI<br /> <br /> IL est moi<br /> <br /> Je suis moi<br /> <br /> en LUI<br /> <br /> Je suis un<br /> <br /> Je suis Existence absolue<br /> <br /> Je suis Béatitude absolue<br /> <br /> Je suis Connaissance absolue<br /> <br /> Je suis LUI<br /> <br /> Je suis libre<br /> <br /> Je suis un être parfait<br /> <br /> Ame libre<br /> <br /> Ame de mon âme<br /> <br /> et de toutes les âmes<br /> <br /> Nous sommes unis<br /> <br /> vers LUI, de LUI<br /> <br /> Tout est en LUI<br /> <br /> IL est en tout<br /> <br /> IL est tout.<br /> <br /> <br /> <br /> Chaque cellule vibre<br /> <br /> à Son diapason<br /> <br /> dans la mélodie de l'univers<br /> <br /> l'univers est perfection<br /> <br /> chaque chose est à sa place<br /> <br /> et tous, avons notre place<br /> <br /> Il n'y a rien à ajouter<br /> <br /> rien à retirer<br /> <br /> Tout est Amour<br /> <br /> Tout est Lumière<br /> <br /> La beauté est partout<br /> <br /> si on la regarde, <br /> <br /> on la voit<br /> <br /> L'amour est partout<br /> <br /> si on le voit<br /> <br /> on le regarde<br /> <br /> si on le ressent<br /> <br /> Il embaume notre coeur <br /> <br /> derrière chaque visage <br /> <br /> L'âme étincelle<br /> <br /> et jette sa vie<br /> <br /> à travers les yeux.<br /> <br /> <br /> <br /> A la fenêtre de la vie<br /> <br /> les oiseaux viennent chanter<br /> <br /> le vent caresse mes cheveux<br /> <br /> et j'écoute la mer<br /> <br /> dans les feuilles des arbres.<br /> <br /> <br /> <br /> A la fenêtre de la vie<br /> <br /> il me plaît de voir la Joie<br /> <br /> se trémousser devant moi<br /> <br /> et les rires monter les escaliers<br /> <br /> de mes envies.<br /> <br /> <br /> <br /> A la fenêtre de la vie<br /> <br /> je regarde les êtres qui sourient<br /> <br /> les chiens faire pipi<br /> <br /> les badauds qui s'ennuient<br /> <br /> et moi, je ris !<br /> <br /> <br /> <br /> A la fenêtre de la vie<br /> <br /> il fait bon le matin<br /> <br /> accueillir le soleil qui luit<br /> <br /> c'est LUI qui est Ici<br /> <br /> et Ici qui est en LUI<br /> <br /> <br /> <br /> Maintenant et Ici<br /> <br /> IL est là, tout est là<br /> <br /> La vie sur tout aussi<br /> <br /> aussi haut, aussi bas<br /> <br /> Nous sommes tous LUI.
V
Départ d'un fantôme<br /> <br /> <br /> <br /> Cette nuit un fantôme<br /> <br /> Est venu me rendre visite<br /> <br /> Houou, houou, houou<br /> <br /> Je suis là, avec toi<br /> <br /> <br /> <br /> Que veux-tu, lui dis-je <br /> <br /> Houou, je veux que tu penses à moi<br /> <br /> Que tu t’attristes de mon absence<br /> <br /> Je veux que des larmes, tu verses<br /> <br /> Je veux que la gorge te serre<br /> <br /> Houou, houou<br /> <br /> <br /> <br /> Ah ! Tu es là, vraiment, <br /> <br /> Je suis heureuse de te voir,<br /> <br /> Je croyais que tu m’avais oubliée<br /> <br /> Je croyais que tu étais parti dans les limbes<br /> <br /> De mes souvenirs…<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis là, alors occupe-toi de moi,<br /> <br /> Pleure un peu, prends-moi dans tes bras<br /> <br /> Souviens-toi, rappelle-toi de moi,<br /> <br /> Moi qui hante tes nuits, tes jours, jusqu’à la lie<br /> <br /> Moi qui suis fidèle, qui m’infiltre, m’immisce,<br /> <br /> Me fond, m’introduis, traverse ton corps, <br /> <br /> ton cœur,<br /> <br /> Moi qui ai besoin de toi pour vivre, enfin survivre…<br /> <br /> <br /> <br /> Réveillée, tout-à-fait, je m’assois dans mon lit<br /> <br /> Regarde le plafond où flotte un léger tissu bleu,<br /> <br /> Je revois nos jours, je revois nos nuits,<br /> <br /> Notre rencontre où derrière <br /> <br /> se cachent les mensonges<br /> <br /> Notre histoire qui commence, <br /> <br /> les nuages qui passent,sans que j’y prenne garde, le ciel gris qui descend<br /> <br /> Menaçant d’un orage au loin, <br /> <br /> au loin, pourquoi le voir,<br /> <br /> Quelques gouttes tombent sur mon visage,<br /> <br /> Une pluie fine, qui pénètre d’humidité les espoirs<br /> <br /> Rentrons vite, au chaud, <br /> <br /> dans la maison des illusions…<br /> <br /> <br /> <br /> Houou, houou, houou,<br /> <br /> Il fait froid, maintenant, <br /> <br /> la pluie tombe sans cesse,<br /> <br /> L’humidité a gagné toutes les régions de mon corps,<br /> <br /> Le cœur halète en alerte, <br /> <br /> le cœur en alerte qui halète.<br /> <br /> Partir, courir, loin, <br /> <br /> loin de cette pluie qui cingle<br /> <br /> Je cours en oubliant la Joie, <br /> <br /> je cours en oubliant le rire<br /> <br /> Je cours à toute jambe, à toute volée, à en tomber<br /> <br /> Les gouttes frappent mon visage <br /> <br /> où se mêle un goût salé <br /> <br /> Qui descend de mes yeux, <br /> <br /> je cours jusqu’à l’aveuglement.<br /> <br /> Je ne vois pas que la haine me poursuit, <br /> <br /> Je ne vois pas que la colère me talonne,<br /> <br /> Je ne vois pas la blessure béante <br /> <br /> qui s’ouvre à n’en plus finir.<br /> <br /> <br /> <br /> A l’orée d’une forêt, je m’arrête, le silence….<br /> <br /> Lentement, pas à pas, jour après jour,<br /> <br /> Je reconstruis les ruines de ma vie,<br /> <br /> Jour après jour, je t’oublie, <br /> <br /> nuit après nuit tu revis,<br /> <br /> Jour après jour, tu revis,<br /> <br /> nuit après nuit je t’oublie<br /> <br /> Jour après nuit tu me poursuis<br /> <br /> Nuit après jour je m’enfuis.<br /> <br /> <br /> <br /> A l’orée d’une forêt, je m’arrête, <br /> <br /> le silence troublé par les habitants de mes amis les arbres<br /> <br /> Frôle mes sens et m’irrigue de fraîcheur,<br /> <br /> Lentement je pars vers un ailleurs<br /> <br /> Délaissé par les ruines et les souvenirs,<br /> <br /> Vers un ailleurs qui se nomme VIE.<br /> <br /> <br /> <br /> Et je marche, je marche vers le pardon,<br /> <br /> Je marche vers l’abandon,<br /> <br /> Je marche, la foi en bandoulière,<br /> <br /> Le cœur à l’envers, les mains offertes,<br /> <br /> Je marche vers ce petit trésor caché<br /> <br /> Au fond de moi, je marche vers mon âme.<br /> <br /> <br /> <br /> Coucou, houou, houou,<br /> <br /> N’oublie pas, tu m’appartiens,<br /> <br /> Comme je t’appartiens,<br /> <br /> Je suis ton fantôme personnel !<br /> <br /> <br /> <br /> Je regarde le plafond où flotte un léger tissu bleu,<br /> <br /> Je suis dans une nouvelle maison<br /> <br /> Un nouvel endroit, en droit de dire<br /> <br /> En devoir d’affirmer<br /> <br /> En choix de mes mots<br /> <br /> Je dis :<br /> <br /> <br /> <br /> Il est beau ce tissu bleu qui flotte au plafond,<br /> <br /> J’ai donné mon amour au prix de mon âme,<br /> <br /> J’ai donné mon pardon et l’ai demandé<br /> <br /> Je n’ai plus de regrets, plus de souvenirs<br /> <br /> Plus de haine, plus de colère,<br /> <br /> Alors, je ne vois vraiment pas<br /> <br /> Ce que tu viens faire ici<br /> <br /> Puisque tu n’existe plus<br /> <br /> Ni pour moi, ni pour toi.<br /> <br /> <br /> <br /> Le tissu bleu qui flotte au plafond<br /> <br /> Ondule légèrement, comme une vague<br /> <br /> Une vague qui se noie dans l’océan<br /> <br /> L’océan de ma vie.<br /> <br /> <br /> <br /> Et je me rendors <br /> <br /> Hantée par de nouvelles idées<br /> <br /> Semées sur le chemin du destin<br /> <br /> Qui vont grandir jusqu’au ciel.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Vijaya – 6 mars 2012
P
C'est les yeux brouillés de larmes qui remontent comme un fleuve gorgé des rivières du temps et venues gonfler en un déferlement rageur et tempétueux les eaux de ce fleuve qui coulait, pour l'heure, tranquillement à travers les paysages plus ou moins escarpés de ma vie, que je lis ce texte...<br /> <br /> <br /> <br /> C'est un sourire qui s'accroche à mes lèvres comme une vague de douceur qui viendrait effleurer la joue d'un enfant ; un sourire qui fait luire au fond du tunnel, une lanterne vacillante sous le vent, lumineuse d'espoir, de vie ; un sourire qui me tire d'une tristesse sans nom, surgit d'un passé que je croyais révolu, un sourire dans une grande solitude comme celle de la perte d'un être cher qu'on ne reverra plus, avec qui on ne parlera plus, avec qui on ne plaisantera plus, un être qui a tout donné et qui est parti rejoindre les anges, là, d'un coup, le couperet tombe, il n'est plus là ; un sourire alors qui se penche sur mon visage comme on donne un baiser, un sourire qui me fait sourire, et dire merci, merci à ce sourire et à son auteure.
vivre en soi
  • échanger, partant d'expériences de vie difficiles de chacun, comment les dépasser, aboutir à une compréhension plus spirituelle de la vie , à une conscience de notre responsabilité individuelle et collective et accéder à la plénitude
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité